
Pascal Rinaldi
Auteur-compositeur-interprète
Parcours : Une dizaine d’albums à son nom, écriture, compositions et arrangements pour d’autres artistes, musiques pour théâtre, ateliers d’écriture. Autodidacte. Des concerts en Suisse et en Francophonie.
Quel a été votre big-bang musical personnel ?
Les premiers albums de Léonard Cohen.
Qu’est-ce que cet événement a déclenché chez vous ?
Simplement l’envie d’écrire mes propres chansons. Je devais avoir 14-15 ans, je gratouillais la guitare et n’écoutais alors que de la musique «grand public», des tubes de la chanson française ou l’énergie de groupes rock de l’époque.
Comment expliqueriez-vous ce phénomène ?
La profondeur de sa voix, la simplicité de l’accompagnement et la lenteur de ses chansons m’ont plongé dans l’introspection et sont allés à la rencontre de ma propre poésie.
Attendez-vous, espérez-vous ou redoutez-vous qu’un tel événement se reproduise ?
Je suis toujours ouvert à l’inconnu, prêt à être bousculé. Ça arrive parfois.
Avez-vous observé un phénomène semblable chez d’autres personnes ?
Je n’ai pas d’exemples précis, mais certaines chansons peuvent transformer la vie.
Avez-vous vécu une «explosion initiale» de ce genre en jouant avec d’autres musiciens ?
J’ai été accompagné une fois en Belgique par un orchestre symphonique, sur des chansons de Brel, et j’avoue que ça a été une claque, une sensation de vertige d’avoir derrière soi une masse compacte et mouvante d’instruments, souvent hors tempo de ce qu’on connaît en jouant avec un band traditionnel.
Existe-t-il une œuvre que vous considéreriez comme un big-bang musical ?
De toute évidence, «Sergent Pepper» des Beatles a été une révolution dans la musique rock.